Yann Wehrling, campaign advisor for Environment matters Fans of president of the MoDem centrist party and candidate for 2012 French presidential election takes part in a campaign meeting, on March 25, 2012 at the Zenith in Paris. AFP PHOTO / BERTRAND LANGLOIS
 

Message de Yann Wehrling aux adhérents d’Ile de France

Bonjour,

Après ces derniers jours difficiles, Valérie Pécresse a souhaité diffuser ce message que je vous fais suivre.

Bien cordialement à tous,
Yann Wehrling

Chers amis,

Il y a une semaine notre pays a été victime d’une agression d’une rare violence qui nous a plongé dans la douleur et dans le deuil. Des centaines de nos compatriotes, ainsi que des étrangers séjournant à Paris, ont été victimes du plus lâche des attentats et nous resterons tous bouleversés par leur sort, mais aussi par la peine de leurs familles et de leurs proches. Après Toulouse, Charlie, l’Hyper Casher de Saint-Mandé, l’église de Villejuif, voici que Paris et Saint Denis ont été pris pour cibles. Les terroristes de l’Etat Islamique nous ont volé notre insouciance et nous ont plongé dans un monde de gravité. Rien, dans notre pays, ne sera comme avant.

Face à ces événements, la tentation est grande de se replier sur nous-mêmes. Ce n’est pas le choix que nous devons faire. A la racine de mon engagement politique il y a un appel, celui d’un homme qui en 1940 n’a pas cru à la défaite de la France et a choisi de porter l’étendard de la résistance à l’oppression. Une fois encore la flamme de la résistance française doit s’allumer. Nous devons relever la tête et nous battre, dans tous les sens du terme, pour nos valeurs, pour la civilisation, pour nos enfants.

Dans deux semaines un rendez-vous démocratique va se tenir dans notre pays. Le gouvernement a fait le choix de maintenir les élections régionales à la date prévue pour montrer que la France reste debout face à la terreur. Mais cette élection change de nature. Elle doit être l’occasion pour nous de porter un projet de résistance et d’espérance pour notre pays. Je veux depuis toujours être la candidate des solutions. Celle qui mettra l’imagination au pouvoir. Celle qui vous fera des propositions novatrices, concrètes et réalistes. Il ne peut y avoir d’élection sans débat. Un débat digne et respectueux, projet contre-projet. Les Français, les Franciliens attendent de nous un véritable bouclier de sécurité pour mieux les protéger. Mais ils attendent aussi, profondément, qu’on leur redonne foi dans l’avenir. Nous ne pouvons pas assister en spectateurs au drame de la radicalisation de certains de nos compatriotes, qui en viennent à haïr leur propre pays et à adhérer à une idéologie de barbarie et de mort. Nous devons être acteurs. Rétablir l’autorité des lois de la République partout et pour tous, mais aussi relancer par tous les moyens la croissance et la création d’emplois, récompenser le mérite, le travail et l’effort, casser les ghettos urbains, redonner à l’éducation et à la culture la place qui devrait être la leur. Ne pas laisser tant de jeunes sur le bord du chemin. Nous devons être conquérants en matière économique, exemplaires en terme d’éthique, et unis, par delà nos différences d’origine et de croyance, par notre amour de la France. C’est tout l’enjeu de l’élection qui décidera, pour six ans, de la direction dans laquelle s’engageront nos régions. C’est pour parler de ce projet que je reviendrai à votre rencontre, comme prévu, ce soir, à Drancy, en Seine-Saint-Denis. C’est pour renouer le dialogue avec vous que je repars sur les routes de l’Ile-de-France. Plus que jamais nous avons besoin de sens. Plus que jamais nous avons besoin de débats. Plus que jamais nous avons besoin de Politique. Je serai au rendez-vous.

Bien fidèlement.
Valérie Pécresse

 

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